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Page:Martha - Le Poème de Lucrèce.djvu/13

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== AVANT-PROPOS DE LA DEUXIÈME ÉDITION ==


Ce livre, bien accueilli du public et de l’Aca­démie française qui l’a couronné, a pourtant soulevé dans la presse des objections diverses et souvent contraires. Les uns l’ont trouvé timide, d’autres hardi, ce qui me permet de penser que j’ai été dans mes jugements, sinon toujours juste, du moins modéré. Quant aux trop fins critiques qui ont cru voir chez l’auteur une rare habileté à in­sinuer une doctrine qu’il n’aurait pas eu le courage de propager ouvertement, je puis leur répondre avec sincérité : mon livre ne veut dire que ce qu’il dit. Mon unique pensée, clairement exprimée, a été de faire connaître Lucrèce et d’expliquer sa doc­trine par l’histoire des opinions, des besoins et des mœurs antiques.

Je serais heureux si j’avais pu rendre plus acces-