Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 2.djvu/260

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’Achille, cap. Lobry, 1.200 t., 70 canons et 450 hommes d’équipage ;

Le Saint-Louis, cap. Prigent de Penlan, 700 t., 50 canons et 260 hommes d’équipage ;

Le Lys, cap. Dudézert, 700 t., 40 canons et 250 hommes d’équipage ;

Le Phœnix, cap. Lachaise, 800 t., 44 canons et 250 hommes d’équipage ;

Le Duc d’Orléans, cap. des Champlais, 650 t., 36 canons et 150 hommes d’équipage.

La flotte dont disposait déjà La Bourdonnais en comprenait également cinq : le Bourbon de 44 canons, le Neptune de 40[1], l’Insulaire de 30, la Favorite de 26 et la Renommée de 26, avec un effectif global d’environ 1.000 blancs et 3 à 400 noirs. Cela faisait en tout 10 navires de 406 canons, 2.350 blancs et 3 à 400 noirs, dont le nombre fut bientôt porté à 700.

Les forces ennemies ne comprenaient encore que huit navires ; seulement leurs unités étaient supérieures aux nôtres. Il y avait 2 vaisseaux de 60 canons, 1 de 50, 1 de 36, 2 de 24, 2 corsaires de 50 et l’on attendait d’Angleterre un autre vaisseau de 70 canons et 2 corsaires de 50. La réunion de toutes ces forces constituait un armement de 500 canons, dépassant d’un cinquième ceux dont nous disposions.

Malgré cette disproportion, La Bourdonnais n’eut pas hésité à partir aussitôt en course, mais les Îles de France et de Bourbon ne produisaient pas encore assez de vivres pour subvenir aux besoins de tous ces équipages ; or, six semaines après leur arrivée, ceux de France n’en

  1. Le Bourbon et le Neptune étaient deux navires de la Compagnie que La Bourdonnais avait été autorisé à retenir.