Page:Marx et Engels - Le manifeste communiste, II.djvu/45

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weitlingien, un arrondissement. Les assemblées des communes et des arrondissements étaient bi-mensuelles. Elles élisaient pour un an un comité d’arrondissement, dont les membres étaient révocables en tout temps, mais rééligibles. Les arrondissements d’une ville ou d’une province formaient, selon le même principe, un directoire d’arrondissement (leitender Kreis). Tous les arrondissements d’un pays s’unissaient en une fédération unique, administrée par un comité central (Zentralbehörde) de cinq membres au moins et élu par le comité d’arrondissement de la région que le congrès lui assignait pour siège. Les réunions du comité central étaient bimensuelles. Il adressait son rapport à tous les comités d’arrondissement tous les trimestres. Ses membres, révocables en tout temps, élus d’ailleurs pour un an, étaient rééligibles. Le congrès fédéral, en toute matière, législative et administrative, était souverain, et tout arrondissement, pourvu qu’il comptât trente membres, y envoyait un député par trente membres.

Le congrès se réunissait chaque année en août. Il fixait les cotisations qui, pour moitié étaient versées au comité central, pour moitié aux caisses des communes ou des arrondissements fédéraux. Ces fonds étaient destinés à la propagande. Après chaque session du congrès, un manifeste était lancé au nom du parti.

Le congrès constituant de 1847, où Engels représenta Paris et Wilhelm Wolff Bruxelles, désigna Londres comme siège du comité central.