Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/11

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enlever votre père avant qu’il ait pu faire pour vous ce qui aurait rendu cette séparation moins pénible. Désormais, John, il faut regarder votre oncle comme votre seul appui. Il a des infirmités et des bizarreries, mais il faut que vous appreniez à les supporter, comme tant d’autres choses que vous ne connaîtrez que trop tôt. Mon pauvre enfant, puisse celui qui est le père des orphelins, avoir pitié de vous, et toucher le cœur de votre oncle en votre faveur ! » La mémoire de cette scène remplit de larmes les yeux de John ; il s’empressait de les essuyer quand la voiture s’arrêta devant le jardin de son oncle.

Il descendit et s’approcha de la porte,