Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/12

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tenant à la main un mouchoir noué dans lequel il avait renfermé un peu de linge blanc qui formait tout son équipage de route. La loge du portier tombait en ruines, et d’une cabane adjacente, il vit accourir, pieds nus, un petit garçon qui s’empressa de faire tourner sur un seul gond qui restait, une barrière qui, jadis, avait été une porte, mais qui, pour lors, se composait de trois ou quatre planches, si mal attachées qu’elles se balançaient comme une enseigne quand il fait du vent. Ce ne fut pas sans peine que cette porte céda aux efforts réunis de John et du garçon, et tournant lourdement dans un mélange de boue et de gravier elle s’ouvrit enfin, et forma une large ornière. John, après