Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/210

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en appelant de mes vœux, avaient quitté Madrid. J’éprouvai à cette nouvelle beaucoup plus d’émotion que je ne leur en témoignai. Je leur demandai combien de temps j’avais été malade. Ils me répondirent quatre jours. Cette réponse confirmait mes soupçons sur la cause de ma délivrance ; car l’avocat m’avait dit dans sa lettre qu’il aurait besoin de me parler dans cinq jours.

Ma société se retira ; mais je reçus bientôt une autre visite. Après les vêpres, auxquelles on m’avait dispensé d’assister, le supérieur entra dans ma cellule. Il s’approcha de mon lit. Je voulus me mettre sur mon séant ; mais il me pria de me tenir tranquille et