Page:Maupassant - La Verte Érin, paru dans Le Gaulois, 23 janvier 1881.djvu/5

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de grande cérémonie ; il est gracieux de forme, du reste, se porte bien, et rend joli, en une seconde, le paquet de friperie immonde qu’on regardait avec dégoût une minute auparavant. Elles le gardent en toute saison, hiver comme été, par les froids et la chaleur. En été, on rejette le capuchon sur le dos ; en hiver on le rabat sur la figure, et voilà tout.

Ainsi jadis les chevaliers, par luxe, étaient couverts de fourrures, même pendant les jours les plus ardents.

Quand deux jeunes gens vont se marier, la composition de la dot est souvent d’un comique sinistre et fou.

Un voyageur raconte cette anecdote :

Il passait près d’un cottage et fut attiré par les cris furieux d’un jeune homme qui voulait défoncer la porte, hurlait, jurait parlait de tuer quelqu’un. On l’entraîna.

Ce jeune homme devait, le jour même, épouser une jeune fille habitant ce cottage. Les dots se trouvaient égales et