Figurez-vous un homme qui dort, qu’on assassine, et qui se réveille avec un couteau dans le poumon, et qui râle, couvert de sang, et qui ne peut plus respirer, et qui va mourir, et qui ne comprend pas — voilà.
Ayant enfin reconquis ma raison, j’eus soif de
nouveau ; j’allumai une bougie et j’allai vers la
table où était posée ma carafe. Je la soulevai
en la penchant sur mon verre ; rien ne coula. —
Elle était vide ! Elle était vide
complètement ! D’abord,
je n’y compris
rien ; puis, tout à
coup, je ressentis
une émotion si
terrible, que je
dus m’asseoir,
ou plutôt, que
je tombai sur
une chaise !
puis, je me redressai
d’un
saut pour regarder
autour de
moi ! puis je me rassis,
éperdu d’étonnement
et de peur,
devant le cristal transparent !
Je le contemplais avec des yeux fixes,