nez vous attire l’estime et l’approbation de tous ces concours de peuples qui vont continuellement honorer vos sacrés dépots. Au moins me satisfay-je un peu moy-mesme en cela, vous marquant de l’unique manière dont je peux l’extrême reconnoyssance que j’ay en mon particulier de l’honneur que vous faites à nos Abnakis. Ils attendent avec impatience le magnifique présent que vous avez la bonté de leur faire. L’on a conseillé à mon frère de ne nous l’envoyer que l’année prochaine, de peur qu’il ne tombast entre les mains des Anglois nos ennemis. Lorsque nos chers chrestiens l’auront reçu, ils vous en remercieront eux-mesmes, et je ne seray pour lors que leur interprète. En attendant que j’aye l’honneur de vous escrire, permettez-moy de vous demander un peu de part dans vos prières, surtout lorsque vous célèbrerez les saints mystères dans la sainte et vénérable maison de vostre grande Reyne et de vous assurer tous en particulier dans toute la sincérité de mon cœur, que je suis, avec un très-profond respect,
Dans le cours de Ia même année, les chanoines de Chartres donnèrent au P. Jacques Bigot, pour les