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Page:Maurault - Histoire des Abénakis depuis 1605 jusqu'à nos jours, 1866.djvu/646

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histoire

M. L. G. Lenoir
1782 — 1805.
C. Brouillet
1805 — 1812.
F. Ciquard
1812 — 1815.
J. Paquin
1815 — 1823.
N. L. Amiot
1821 — 1830.
J. M. Bellenger
1830 — 1834.
M. Ringuet[1]
1833 — 1834.
P. Béland
1834 — 1847.
J. A. Maurault
1847 — 1866.

De tous les missionnaires à Saint-François, depuis le P. Germain, M. Pierre Béland fut celui qui rendit plus de services aux sauvages. Pendant les 13 années qu’il passa en cette mission, il lutta constamment contre l’apostat Masta. On ferait un volume considérable des nombreuses correspondances qu’il eut alors, à ce sujet, avec Monseigneur l’Évêque de Québec et les officiers du Gouvernement. Toutes ses lettres témoignent à la fois de son zèle constant et de son activité persévérante pour rétablir l’ordre parmi les sauvages et conserver leur foi. Malheureusement, il eut quelquefois à se plaindre de n’être pas soutenu dans cette lutte par quelqu’officier du Gouvernement. « Est-il possible », écrivait-il un jour à l’Évêque de Québec, « qu’on permettra à cet apostat, soudoyé par quelques agents secrets d’une société biblique des États-Unis et probablement aussi par quelqu’officier du Grouvernement, de pervertir les bons sauvages Abénakis ! Il est évident que tous ses efforts ne tendent qu’à

  1. M. M. Ringuet, quoique nommé missionnaire, n’alla pas résider à Saint-François. Il se retira à la Rivière-du-Loup, en haut. Ce fut M. Luc Aubry, actuellement curé de Saint-Léon, qui remplit les fonctions de missionnaire pendant l’année 1833-1834.