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FÉES DE LA TERRE CANADIENNE

— « Retourne vers ta tribu et rends compte de ta mission et je te rejoindrai là-bas ! »

Alors Pontesika revint et fut reçu bien tristement par les siens, car il n’avait pas capturé la sorcière.

On appela le Conseil et devant la Nation assemblée, le jeune garçon commença son récit : il raconta ce qu’il avait fait en si peu de temps, et leur parla des sept terribles géants. Mais tous hochaient la tête avec incrédulité ; ils ne voulaient rien croire. Mais, soudain… la Fée parut à ses côtés !

Radieuse et belle, drapée dans une tunique d’argent, ses longs cheveux cerclés d’un bandeau étoilé, elle les regardait gravement :

— « Hommes des montagnes, peuples des forêts », leur dit-elle d’une voix vibrante, « je suis la Fée de la Caverne de pierre, celle que vous persistiez à appeler La Sorcière !  ! Vous vouliez punir ce brave enfant parce qu’il ne pensait pas comme vous et cependant, c’est grâce à lui que vos ennemis sont détruits et que le mauvais sort qui me gardait prisonnière a été conjuré. »

Avec sa longue baguette dorée, elle désigna