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FÉES DE LA TERRE CANADIENNE

porteur de nouvelles inquiétantes : les Tueurs devaient les poursuivre jusque dans ce nouvel établissement et tuer leurs femmes et leurs enfants.

Que faire ?… Au milieu de la consternation générale, les chefs, suivant l’habitude des Indiens, demandèrent conseil à un « Loki » ou magicien de la tribu et celui-ci leur fit cette réponse :

— « Qu’un adolescent de cette nation parvienne à découvrir la clef d’or qui ferme à double tour la caverne, où l’Ogre des Grands Rochers, depuis longtemps, est prisonnier !… L’Ogre ainsi délivré, punira les Tueurs qui ont contribué à l’emprisonner… »

Cette réponse fut donnée devant le conseil des chefs et l’assemblée de toute la nation.

Chacun se regarda avec inquiétude… Qui donc, parmi leurs fils, serait assez valeureux pour risquer les périls de cette expédition, afin de sauver sa tribu ?

Au bout de quelques minutes un jeune garçon s’avança… Il s’appelait Puckeshinwak ; c’était un brave enfant de quinze ans, orphelin depuis longtemps. Il était franc et intrépide. Sa figu-