Page:Maxine - Fées de la terre canadienne, 1932.djvu/160

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
160
FÉES DE LA TERRE CANADIENNE

dre, Shinwah le mit autour de son cou… au même moment, il se sentit enlevé dans l’espace et emporté dans l’air comme s’il avait des ailes… !

— « Quel bonheur ! » se dit-il, « est-ce le collier du nain qui m’emporte ainsi ? Je vais l’enlever pour voir… »

Il ôta le collier… Bang !… il se retrouva par terre avant d’avoir eu le temps d’y penser !  !

— « Je vais prendre de la nourriture, puis m’envoler de nouveau ! » se dit-il.

Pendant qu’il prenait son repas, il vit un oiseau de proie qui s’envolait, tenant quelque chose dans ses serres :

— « Un petit oiseau, sans doute », se dit Shinwah.

Il prit son arc et d’une main sûre lança une flèche… Une autre… puis une troisième qui atteignit enfin le faucon…

En tombant, il lâcha sa proie, un jeune corbeau qui vola vers Shinwah avec des croassements joyeux, comme s’il disait :

— « Tu m’as sauvé ! Merci ! Merci ! »

— « C’est bon, c’est bon, Plume-Noire ! Envole-toi maintenant, je vais m’envoler moi aussi ! As-tu envie de venir avec moi ? »