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LE GÉANT DES MARCHES DE PIERRE


Vers l’an 1637, alors que Québec n’était pas encore une ville, mais un établissement entouré de grandes forêts, une famille huronne habitait un wigwam aux environs de la belle cataracte que nous appelons « Sault Montmorency ».

Un des membres de cette famille était un vieillard appelé Ahatsiskari, que l’on disait presque centenaire. Ses cheveux, un peu longs et d’un blanc de neige, faisaient ressortir la teinte cuivrée de sa figure sillonnée de rides, et marquée d’un étrange tatouage. Des yeux noirs et perçants lui gardaient une expression d’intelligence, presque de vivacité.

On le voyait souvent, assis devant la petite cabane, fumant sa longue pipe, et, de ses doigts en-