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LE GÉANT DES MARCHES DE PIERRE

vant que la prisonnière et les bébés volés n’étaient plus là, il entra dans une rage terrible. Tout-à-coup, il vit l’ouverture dans la muraille et chercha à sortir par là, mais il ne pouvait passer, il était trop gros ! Il essaya alors de sortir par son issue ordinaire, qui, presqu’invisible du dehors, lui permettait cependant de sortir de la caverne, mais les blocs de rocher en tombant sous la lame de Misti, en avaient muré la sortie…

« Songeant aux méfaits de ce monstre, Misti, avec un cri de colère, se mit à lui lancer des flèches, dont une seule l’atteignit…

— « Poltron ! Lâche ! Ver de terre ! » invectivait le géant, « tu me braves parce que je ne puis passer ! Mais attends ! Je vais te rejoindre… de mes deux mains je vais te tordre le cou ! » et il s’élança vers l’échelle pour remonter par le haut de la caverne !

— « Vite, Niata, prends ces bébés », dit Misti, et sauve-toi au bord du bois ! Oh ! Si je pouvais escalader la falaise ! »

— « C’est plus loin qu’il te faudrait pouvoir faire cela, pour le rejoindre quand il sortira ! »

Niata saisit les bébés à pleins bras :