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LA FÉE DES ÉRABLES

— « Y a-t-il des gros ours dans les forêts que je vais traverser ? »

— « Oui, un grand nombre… mais il ne faudra pas en avoir peur ; tant que tu seras brave, rien de nuisible ne pourra t’arriver ! Dans cette poche, il y a de la nourriture pour plusieurs jours. Et maintenant, déjeunons ! Ensuite tu pourras partir. »

Après un bon repas, Kondi, ramassant la poche et la peau d’ours, remercia le nain, son ami, prit congé des autres et se disposait à partir, mais un des nains l’arrêta :

— « Pas si vite ! Attends un peu ! Nous aussi, nous avons quelque chose à dire, n’est-ce pas, camarades ? Ce garçon est espiègle, mais il est franc et je veux lui donner, comme marque d’amitié, ce petit castor… », et le petit homme se mit à siffler doucement… un instant après, un castor sortit de dessous un des lits et alla droit à Kondi.

— « Qu’il est joli ! » s’écria-t-il, en se baissant pour caresser le petit animal, qui semblait tout-à-fait apprivoisé. « Que je suis donc content de l’avoir ! »

— « Lorsque tu ne seras pas sûr de ton che-