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SOUVENIRS D’OUTRE-MER

blime composé pour l’Alsace et la Lorraine, par le patriotisme français et adressé aux Allemands :

« Vous avez pris l’Alsace et la Lorraine,
Et malgré vous nous resterons français
Vous avez pu germaniser la plaine,
Mais notre cœur vous ne l’aurez jamais. »

Il ne faut pas oublier de visiter les champs Élysées, les jardins des Tuileries, où pour trois sous j’avais le plaisir d’entendre la célèbre fanfare de la Garde Républicaine, plaisir qui m’avait coûté trois dollars à Montréal.

Mais il ne faut pas en conclure que l’on va à Paris pour y faire des économies.

Il faudrait une plume plus habile que la mienne pour décrire le bois de Boulogne, ses avenues, ses petits lacs, ses cascades, son hippodrome, son allée des acacias, ses pavillons élégants, ses méandres de verdure et de fleurs, ses boulevards enchan-