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Page:Mayrand - Souvenirs d'outre-mer, 1912.djvu/47

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SOUVENIRS D’OUTRE-MER

teurs où circulent gaiement les promeneurs avides d’air frais, les équipages somptueux, et les quarante mille automobiles de Paris.

Une excursion en-dessous de la cité reine, par le chemin de fer souterrain, le « Métropolitain », ne manque pas d’intérêt.

Certaines rues ont des noms bizarres, tels que l’Echaudé, Coq-Héron, Satan, Quatre-Vents, Enfer, Vide-Gousset, etc.

Pour un voyageur dont le gousset est bien garni, il n’est peut-être pas prudent de passer après minuit par la rue Vide-Gousset.

La police de Paris est la mieux organisée du monde entier.

Sans vous en apercevoir, vous êtes observé tout le temps, et les quartiers généraux de la gendarmerie sont informés qu’à telle heure vous étiez à la gare du Nord, à telle heure à l’hôtel Continental, et à telle heure à l’opéra.