Page:Mazières - Parallèle entre la fièvre typhoïde de l’homme et la thyphose des animaux.djvu/12

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F. nerveuse. La moins fréquente des quatre se caractérise par des symptômes se rapprochant parfois de ceux du vertige. On observe un état soporeux, du coma ; l’animal tient la tête basse, ses yeux sont enfoncés, la pupille rétractée, les paupières recouvrent presque en entier le globe oculaire. Il y a un affaiblissement complet des sens. On aperçoit des spasmes dans les lèvres, des grincements de dents se font entendre ; mouvements convulsifs dans les muscles de l’encolure, du grasset ; des frissons, des tremblements.

Parfois l’animal est pris l’accès vertigineux très forts, le délire est alors très grand. Les accès vertigineux ne viennent que par intervalles. On donne à la maladie alors le nom de fièvre typhoïde, vu la prétendue analogie qui existe avec les accès vertigineux de la maladie de l’espèce humaine.

Lorsqu’il y a une stupeur prolongée et un délire très fort, la mort ne tarde pas à arriver.

Complications. — Les complications de la typhose sont assez nombreuses. On remarque des œdèmes aux parties déclives, aux membres, à la région inguinale ; parfois des éruptions exanthémateuses et pustuleuses (F. abdominale).

On observe aussi des ulcérations dans la bouche, au voile du palais. Il survient aussi des diarrhées épuisantes qui entrainent vite la mort. Des praticiens distingués ont vu survenir des arthrites, des fourbures, des synovites, des nerf-ferrures (F. thoracique) ; des phlegmons, des ophthalmies externes et internes (F. catarrhale) ; des paralysies partielles, l’amaurose, la chute des poils (F. nerveuse).

Combinaisons diverses des formes de la maladie. ─ Toutes les formes de la typhose peuvent attaquer le même individu aux différents états. Ainsi, au début, l’affection peut