Page:Mazières - Parallèle entre la fièvre typhoïde de l’homme et la thyphose des animaux.djvu/22

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M. Lafosse emploie le sulfate de soude, de potasse, de magnésie, l’huile de ricin.

Tr. F. thoracique. — Dans la forme thoracique il faut être sobre de la saignée ; en règle générale on ne doit pas saigner, à moins que les animaux ne soient pléthoriques. On donne l’émétique par les dernières voies, du nitre par les premières dans les barbotages. Il faut surtout insister sur les dérivatifs. Il ne faut pas employer les vésicants. M. Bailly a constaté que lorsqu’on y a recours on aggrave la maladie. On doit agir avec des frictions sinapisées et des sinapismes. Les sétons doivent être courts, multiples, on doit les animer avec l’eau de Babel, parce qu’on a toujours à craindre la gangrène qui se développe facilement dans cette maladie.

Si dans le cours de cette maladie les animaux sent dans un état de torpeur et que le caractère adynamique prédomine, on doit supprimer les contre-stimulants si on les a employés, les remplacer par les toniques, gentiane, quinquina associés au camphre et au nitre.

T. F. nerveuse. — Sobre de la saignée, réfrigérants sur la tête, lavements irritants, purgatifs (aloès).

Frictions irritantes sur le ventre, au plat des cuisses avec l’huile de croton-tiglion.

L’opium peut être employé lorsqu’il y a des spasmes ainsi que le laudanum.

Les Allemands donnent le calomel.

Ils donnent aussi des électuaires toniques antiseptiques. En voici un composé de :

Poudre de quinquina 60
Calamus 90
Essence de térébenthine 12
Miel q. s.