Page:Mazières - Parallèle entre la fièvre typhoïde de l’homme et la thyphose des animaux.djvu/23

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Une foule d’autres médicaments ont été administrés, mais nous ne les citons pas, vu que nous avons cité les principaux.


CHAPITRE II.
DOTHIÉNENTERIE (Fièvre typhoïde).

Synonymie. — Hippocrate, les auteurs grecs et latins la désignaient sous le nom de Phrenitis. À l’École de Cos, on lui donnait le nom de Typhus. Celius-Aurélianus l’a aussi nommée Phrénitis (Célius-Aurélianus, édition Almelowen, page 22).

À mesures que les études se sont plus approfondies, on lui a donné diverses dénominations, telles que : Fièvre pestilentielle, Fièvre maligne, Fièvre muqueuse, Fièvre putride, Fièvre bilieuse, Febris nevrosa epidemica (Reil), Fièvre entéro-mésentérique (Petit et Serres), Gastro-entérite (Broussais), les Anglais, Fever, typhus fever. Les Allemands, Abdmonial typhus, névroses schleinficher.

Historique. La fièvre typhoïde est connue depuis longtemps. Dans l’antiquité elle était connue. Les anciens Grecs et presque toutes les peuplades de l’Asie la connaissaient. Beaucoup d’épidémies régnaient alors, les descendants d’Esculape l’étudièrent et en ont laissé des descriptions incomplètes. De nos jours les épidémies sont plus rares, cependant on en observe de temps en temps. En 1855 une épidémie régna à Paris. M. Ferais en observa une dans une maison centrale dans le département du Nord, etc.

Définition — Maladie particulière à l’espèce humaine, attaque les individus à la période de 15 à 25, 30 ans, plus