Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/208

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FALSACAPPA.

Le bonnet de coton, maintenant… et tâchons d’aller bien ensemble pour le bonnet de coton… une, deux, trois !

FRAGOLETTO et PIETRO.

Ça y est !

Ils mettent leurs bonnets en même temps, mais Pietro enfonce le sien jusqu’au menton.

FRAGOLETTO, riant.

Là !… il étouffe !…

Il le dégage.

FALSACAPPA.

Eh bien, mais… cela ne nous va pas trop mal, il me semble !

Il remonte en se carrant.

PIETRO, le suivant.

Toi, ça ne te change pas.

Ils redescendent. — Falsacappa au milieu.

FALSACAPPA.

Comment, ça ne me… ?

PIETRO.

Mais non : tu as toujours l’air d’un chef.

FALSACAPPA.

D’un chef ?… Ah !… chef !… très bien ! tu joues sur le double sens du mot… Mais savez-vous que nous avons tout à fait bon air sous ce costume, et qu’il est fâcheux que quelque voyageur ne profite pas du moment pour venir nous demander à déjeuner ?

FRAGOLETTO, riant.

C’est ça qui serait amusant !

PIETRO.

En voilà un qui pourrait se vanter d’être bien reçu !