Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/176

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FLAMMÈCHE.

Tu cherches toujours ?

DÉLICAT.

Oui.

FLAMMÈCHE.

Et tu ne trouves pas ?

DÉLICAT.

Non… mais, à force de chercher, je trouverai… Qui ça peut-il être ? qui ça peut-il être ?…

Flammèche et Délicat se promènent sans perdre de vue la maison.

TOINON, à part.

Ils ne s’en vont pas… allons, ne nous laissons pas troubler… il faut ouvrir mon cabaret et servir les pratiques comme si de rien n’était. (Appelant.) Jacquot ! Jacquot !… Est-ce que tu n’es pas réveillé, Jacquot ?

JACQUOT, paraissant à la porte.

Si fait, mam’zelle.

TOINON.

Enlève les volets, mon garçon, enlève les volets… allons, Jacquot, allons…

Elle regarde toujours les deux agents. — Jacquot enlève les volets.

FLAMMÈCHE, bas, à Délicat.

Il y aurait un moyen de savoir à quoi nous en tenir : ce serait de causer avec la cabaretière.

DÉLICAT.

Tu as raison. (Haut.) Hé là ! hé ! la cabaretière !

TOINON.

Que désirez-vous, messieurs ?

DÉLICAT.

Venez un peu ici, la cabaretière, venez un peu ici, je vous prie… Pas vrai, qu’elle est gentille, monsieur Flammèche, et que vous voudriez bien avoir, à vous, une petite femme comme ça ?…