Page:Mendès - Richard Wagner, 1886.djvu/240

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ruses du vieux nain sont révélées à Siegfried, qui lui tranche la tête d’un seul coup de la terrible épée, et l’enfouit dans un trou sous le dragon renversé.

« Hei ! dit la mélodie adorable de l’oiseau, Siegfried a tué le méchant nain. A présent, je connais pour Siegfried la plus belle des femmes. Sur la haute montagne elle dort, entourée de flammes. Celui qui l’éveillera éveillera sa fiancée, et Brunnhilde sera sienne ! » Siegfried s’émerveille. « O le joli chant ! ô le meilleur des conseils ! Vole devant moi, bel oiseau, vole, vole, que je te suive ! » Et l’oiseau, battant des ailes, s’échappe devant le héros qui le suit, s’échappe vers Brunnhilde endormie au milieu des flammes sur la cime, et l’on ne sait pas lequel est le plus rapide, de l’oiseau qui vole ou de l’enfant qui bondit. Cependant