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de sa maîtresse. Grane, fidèle, est avec lui.
— Suis-je l’ami ou l’ennemi ? lui dit-il. Dois-je entrer en frère, ou d’abord combattre sur le seuil ?
Tous l’accueillent avec joie. La liqueur d’oubli est versée ; Siegfried, qui a vidé la corne en l’honneur de Brunnhilde, trouve maintenant que Gutrune est bien belle.
— Holà ! toi qui me brûles avec l’éclair de ton regard, pourquoi baisses-tu l’œil devant moi ?
La perverse Gutrune, rougissante, ouvre les yeux vers lui.
— Gunther ! s’écrie Siegfried, donnemoi ta sœur pour femme !
Car le héros ne se souvient plus de la bien-aimée Brùnnhilde. Est-oe l’effet du