Page:Mendès - Richard Wagner, 1886.djvu/266

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Shakespeare. — Mais non, on se trouve ici en présence d’un art dramatique qui’ se rattache mal aux arts dramatiques connus jusqu’à ce jour, et d’où émane une émotion nouvelle, incomparablement puissante et délicieuse.

Maintenant, qu’il soit permis de rire aux personnes dont c’est le goût ou la profession. Ceux qui bâillent en lisant VIliade ; qui ont entendu parler do VEdda par un do leurs amis, entré un jour qu’il pleuvait dans un amphithéâtre du collège de France ; ceux qui, s’ils avaient jamais tenté de lire le i ?amayana se seraient endormis dès la troisième page, ne nous déplairont guère en raillant Y Anneau du Niebelung. « Un poème dramatique où il s’agit des héros et des dieux, voilà une belle invention ! Eh ! qui donc s’occupe aujourd’hui des dieux et