Page:Merlant - Bibliographie des œuvres de Senancour, 1905.djvu/79

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1837. Fragment d’une lettre de G. Sand (Août, Fontainebleau). Se trouve dans « l’hommage à Denecourt (le Colomb sylvestre) », Paris, Hachette, 1855.

« Je croirais volontiers que le regret ou le désir du mieux est un leurre de l’imagination malade. C’était bien le fait de Sénancour. Obermann est un génie malade. Je l’ai bien aimé, je l’aime encore, ce livre étrange, si admirablement mal fait, mais j’aime encore mieux un bel arbre qui se porte bien. » Et elle ajoute : « Il faut de tout cela : des arbres bien portants et des livres malades, des choses luxuriantes et des esprits désolés. »

1838. La France littéraire (Mai). La maison d’Obermann, par Clémence Robert ; poésie de trois pages. (Cf. biographie de Cl. Robert, par Mirecourt : détails sur la vie de Sénancour dans son intérieur).

18’fO. Balzac : Revue parisienne, 25 septembre : « M. V. Hugo est certes le talent le plus éminent de la littérature des images. M. de Lamartine appartient à cette école que M. de Chateaubriand a tenue sur les fonts baptismaux, et dont la philosophie a été créée par M. Ballanche. Obermann en est… MM. À. Barbier, Théophile Gautier, Sainte-Beuve en sont… Chez quelques-uns des auteurs que je viens de citer, le sentiment l’emporte quelquefois sur l’image, comme chez M. de Sénancour et M. Sainte-Beuve. » (Au commencement des lllusions perdues, Balzac écrit : « Il existe un magnifique livre, le pianto de l’incrédulité, Obermann, qui se promène solitaire dans le désert des magasins, et que dès lors les libraires appellent ironiquement un rossignol ; quand Pâques arrivera-t-il pour lui ? Nul ne le sait ! » ) Cf. préface du Père Goriot.

1860. Ce qu’on a dit du mariage et du célibat (Larcher et P.-J. Julien). Citations de « l’Amour », de Sénancour.

1861. Berbedette : Chopin, essai de critique musicale ; Paris, Lieber, chapitre 10 : Nocturnes, de la Mélancolie, p. 40-48. Obermann cité avec Werther et Mant’red.

1864. E. Deschanel : Physiologie des écrivains et des artistes, essai de critique naturelle, in-18, Paris, 1864, p. 55. Sénancour est cité en compagnie de Rousseau, de Byron, d’A. de Musset, de P. Leroux, de Chopin, comme ayant influé, à son heure et passagèrement, sur le talent de G. Sand.

1878. Catalogue de la collection Laurent Richard. Notice, p. 8 : « Les gorges d’Apremont, de Théodore Rousseau,