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IV


Mais ta voix, ô charmeuse, en la brume s’est tue :
Les vagues violons et les sistres berceurs
Sont morts dans le mystère, et le silence tue
L’écho qui veille encore au fond des épaisseurs.

Et voici qu’il te faut, mon âme inassouvie,
Revenir au réel de l’irréel lointain :
Ô la subtile horreur du réveil à la vie !
Ô l'ineffable effroi d’une voix qui s’éteint !