Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu/89

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

VIII

Roses trop rouges de mon désir,
Je vous effeuille au bord de cette onde
Où venait se mirer le Plaisir
Sous son masque usé comme le monde.

Du bleu des monts où naît le matin
Cent bateaux dont la poupe se bombe
Se laissent voguer, lourds de butin,
Vers la mer où le soleil succombe.