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essai sur la chimie expérimentale

Elle ressemble à l’alcoolisation[1], qui réalise une poudre encore plus fine, avec tendance à se subtiliser et à devenir impalpable ; à la solution, qui consiste à séparer les unes des autres les différentes particules des solides par l’action d’un intermède ; et elle est classée généralement à côté de la coagulation et de la précipitation, qui sont des expériences du même ordre.

La théorie de l’opération chimique se ramenait, chez les travailleurs, au début du xviie siècle, à la mécanique apparente de la pulvérisation ; et rien ne laisse prévoir, qu’au cours de leurs travaux, ils supposent la production d’une véritable réaction, une addition, une soustraction, ou une substitution de matière…

Parmi les moyens de provoquer la calcination, l’expérimentateur nous en cite deux dont la similitude a été plus tard ramenée à l’identité et que nous aurons seuls à considérer pour le but que nous pour suivons.

« L’ignition est, nous apprend-on, une espèce de calcination par laquelle les corps sont réduits en chaux par le moyen du feu… La combustion est une ignition qui réduit les corps en chaux, en les brûlant, ou qui, du moins, les dessèche de leur humidité superflue[2]. »

Certains métaux, ceux que l’on appelle imparfaits,

  1. D’où le nom d’alcool ! Liquide vaporisable par excellence.
  2. Arnaud, Chimie, p. 29.