Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 41.djvu/7

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! ’ TAB aimant et cherchant les combats, sans aucun souci de l’avenir, Tarafah dissipa son patrimoine et s’attlra, pfçr sa conduite déréglée, la malveillance de sa amille. Il ne dément point ses penchants voluptueux danste =po¤rn•que nous possédons de lui. La brièveté df la vie, l’égalité que la mort met erxtre le liberti et le sagegqui cultive la vertu, .sent’objet de ses chants et les motifs par lesquels il prétend se justifier. Taratata, qui vivait près de la naissance de Mahomet, c’est-à-dire vers la tirl du 6e siècle de notreère, mourut à l’|ge de 26 ans, par la pertidie d’Amroù, roi de llira. On raconte que ce poëte et son oncle Ilotalammes, ayant fait des vers satiriques contre un des rois de llira, en’Arabie, ce prince, pour se venger, leur donna des lettres cachetées, avec ordre à l’un de ses gouverneurs, auquel ils devaient les remettre, de tuer les porteurs. Ilotalammes, plus rusé, ouvrit la lettre et ne la remit point ; Tarafah, qui voulut rfacquitter de la commission, obéit et en fut la victime. Le savent lteiskea publié à Leyde, en HL2, sa Neal-Ialmlt, avec une traduction latine, des gloses arabes, un prologue et des notes remplies d’é· rudition. Cet ouvrage donne lieu de regretter gie Relslte n’ait pas laissé le recueil entier des oallakahs (4)..l-rs.

TARAGA. Voyez Taansua. TAl ?E, patriarche de Constantinople, était né dan cette ville au milieu du 8e siècle, de parents patriciens. Son père se nommait Georges. et sa mère Eucratie. Il fut d’abord consul et devint ensuite premier secrétaire d’État. Après la mort du patriarche Paul, l’impératt-ice Irène jeta les yeux sur Taraise pour lui succéder. Il se défendit d’accepter cette charge. comme n’ayant pas les qualités d’un prélat. Mais Irène ayant insisté, Taraise fut obligé de se soumettre. Toutefois il exigea qu’un concile général serait assemblé pour mettre fin aux désordres occasionnés par les iconoclastes. Il fut consacré le jour de Noël, l’an 78’r ; et il s’empressa d’adresser sa profession de foi au pape Adrien et aux évêques d Asie. Le concile s’ouvrit le 1er août 786, à Constantinople, dans l’église des Ste-Apôtres ; mais la violence des iconoclastes ayant empêché les Pères de délibérer, il fut transféré. l’année suivante, à Nicée, où Taraise se rendit accompagné des légats du pape et des députés des églises d’Orient. Ce concile condamne ’hérésie des iconoclastes, et rétablit le culte des images. Tamise s’empressa de faire exécuter cette décision. Plein de zèle pour le maintien de la discipline apostolique, il fit disparaître tous les abus gui s’étaient glissés dans l’administration des oses saintes et condamne les simoniaques. Il bttnnit le luxe de sa table et de sa maison, assigna sur ses revenus des sommes ll) Les auteurs dessi : autres Moallakshs sont Zoheïr, Arnrlall CaIs§Amroo-b•¤-Iâeithourn, dont Iosagarten a puhlléle oëhe, I |Jo•ma•l dealnecnla, mat Ill), p. 212) ; lsnrethhq-, autarah as hhgrla req. esa dtvera •oms)· Q. at., ..:: s., ···.:.L.....s dmttlîa un. t.œ».»z¤tn.t«l..«·.1¤...«t..»«..~h~«a, lmt¤H%x.ttt.n·..un.lwh¤u..

”""[· · ;· ’..’—*"’ï. È:.7 s.. î · x I i · 4 /, III ’ à ·. J u-|s¤tllsantss poursulmnlr aux, heaoinsdas pauvres, qu’il viaitait fréquemment et se eonsacra tout entier a l’in•tructioa des Taraise s’opposa vivernsnt, au dsasela Constantin de lrépndlef son épouse pour placer sur la tions une des suivantes d’lràne, sa mère (cq Cosmenrns) ; mais il n’osa pas exeommmunier ce prince, dans la crainte qu’• ne se déclartt pour les iconoclastes. Cette condescendance ne le. garantit point de la haine de l’empereur. S’il ne fut pas forcé d’abandonner son siège, il eut la douleur de voir ses proches bannis et les domestiques qui lui témoignaient de l’attachement remplacés par de vils espions. Malgré les infirmités dont il était accable, il remplit tous ses devoirs, avec le même zèle, jusqu à sa mort, arrivée en 806, le 25 février, jour où l’Église honore sa mémoire d’un culte particulier. Ses restes furent déposés dans un· monastère qu’il avait fondé sur les rives du Bosphore. Nous avons le Discours de Taraise à ’ Vimpératrice Irène, pour se défendre d’accepter les onctions de patriarche, ainsi que ses Laire : au pape Adrien et aux évêques, dans le recueil des Concile : du Père Labhe, t. 7, p. 3i et suivantes. Sa lïe, écrite par Ignace, son disciple et depuis métropolitain de Nicee, a été traduite en latin par Geutien Hervet. Cette version, publiée par Surius, l’a été depuis dans les Ana wu-Ioffill, avec un commentaire du P.’llenschen. On en trouve un bon extrait dans les lïes du Père : de Butler, traduit en français, par Godescard. W-s.

TABANNE (Nicoms-Rononrns). littérateur français, né à Paris en 1795. lit de bonnes études universitaires et brilla dans les concours. Il se voua à l’instruction publique et devint professeur suppléant deyhétorique au collège Bourbon ; les études historiques furent celles qui attirèrent spécialement son attention. Peu pressé de publier, il ne voulut livrer à l’impression que des travaux longuement et soigneusement élaborés. En 183, il publia une traduction du curieux poëme d’A|bon sur le siège de Paris par les Normands, en 885 et 886, en plaçant en regard le texte latin, accompagné de notes instructives. Il fut collaborateur de M. Guadet pour l’édition (texte et traduction française) de l’Hi : toire ecclésiastique des Francs. par Grégoire de Tours, publiée, en 1836-t838 (4 vol. in-8°), par la société de l’histoire de France, société dont M. Taranne était un des membres les plus zélés. Chargé par le ministère de l’instruction publique d’apporter son concours à, quelques-unes des importantes publications confiées à l’Académie des inscriptions, il travailla à la rédaction des tables u tome 19 des Historien des Gaule : et de la France, et on lui doit celles du t•* volume du Catalogue des manuscrit : des bibliothèques publigus des dépurtramrta, 18&9, in-L•. Il prit part la traduction des œuvres complètes de Cicéron, qui figure dans la collection des classiques latins publiée sons la diractionxle Nisard. À vingt-deu a.. ;Ã.··.L..w..’«¤g.¤.s : i«.·.i ; g.: ;..·...v. ;...·s.:.s’., .2«la. ·..·:. ·.·. ··ï ·