Page:Michel Martin - Livre Henoch ethiopien, Letouzey, 1906.djvu/319

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main droite, et il me releva et me conduisit là où sont tous les secrets, et il me montra tous les secrets de miséricorde, et il me montra tous les secrets de justice, 4. et il me montra tous les secrets des extrémités du ciel, et tous les réservoirs des étoiles et de toutes les lumières, d’où elles se lèvent en présence des saints. 5. Et il cacha mon esprit, et moi, Hénoch, (je fus) dans le ciel des cieux, et je vis là au milieu de cette lumière, comme une maison qui était bâtie en blocs de glace, et parmi ces blocs (il y avait) des langues de feu vivant. 6. Et mon esprit vit un cercle qui entourait de feu cette maison, depuis ses quatre coins jusqu’à ces fleuves pleins de feu vivant qui entouraient cette maison. 7. Et (il y avait) autour d’elle les Séraphins et les Chérubins et les Opha-

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M : «( de sa main droite. » 
D, Y : « et il me répondit. » 
U omet « et il me montra tous les secrets de miséricorde ». 
Le 2^ groupe : « et il me conduisit là où sont tous les secrets 

de miséricorde, et les secrets de justice, » etc.

Q : « les secrets du ciel. » 

€ Q : « et les lumières, et d’où sortent toutes choses, » etc.

Le 2o groupe : « Et un esprit cacha Hénoch. » — G, Q, U : 

« mon esprit et Hénoch. » — M : « Et Hénoch dit : J’étais dans les cieux et je vis, » etc.

Y : « en pierre et en glace. « 

secrets de la bonté de Dieu, dans les récompenses qu’il accorde aux justes, et les secrets de sa justice, dans les châtiments qu’il inflige aux pécheurs. — Les secrets des extrémités du cieL Cf. lx, 11-23. . // cacha mon esprit, c’est-à-dire il le plaça à l’écart des anges, dans un endroit d’où il pouvait tout voir, à moins d’adopter la leçon du deuxième groupe : « et un esprit le cacha. » Mais elle n’est pas plus claii*e. On ne voit pas qui est caché par l’esprit. — Comme une mai- son. Le texte porte littéralement : « comme il y a ce qui était bâti >» ou (( comme en lui ce qui était bâti ». C’est une phrase inintelligible. Mais si nous corrigeons botû, « en lui, » en bêt, « maison , » le sens devient très satisfaisant. — Sur cette maison, cf. xiv, 9-17. . Sur les Ophanim, cf. lxi, 10, note, et xxxix, 13.