Page:Michelet - La femme.djvu/473

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spirituel. — Elle protégera la jeune femme, réunira les époux séparés.
III. La femme protectrice des femmes. Carolina. — En mariant les femmes déportées et faisant des familles de ce qui n’était qu’individus, Carolina Home a fondé solidement la grande colonie d’Australie. 326.
IV. Consolation des prisonnières. — Les crimes des femmes sont rares, et, le plus souvent, involontaires. La vie désolante qu’elles mènent les pousse au mal. La régénération des prisonnières ne s’opérera que par l’air, le soleil, la vie demi-rurale, la colonisation, le mariage. Nulle voix officielle ne peut agir sur elles. Il faut la bonté, l’expérience et la pénétration d’une dame qui connaisse le monde. Elle doit demander pour les prisonnières mariées la consolation de voir leurs maris. 335.
V. Puissances médicales de la femme. — Histoire de madame Lortet. — La femme est le médecin naturel des pays où il n’y a pas de médecin. — Elle ne peut le suppléer en tout, mais elle est son auxiliaire naturel. — Le vrai médecin est un en deux personnes, homme-femme. Elle le continue par la confession et la divination. — Elle trouve en ses propres douleurs un remède homœopathique. — Ses visites aux malades (si solitaires) des hôpitaux. 348.
VI. Les simples. — De l’immortalité de l’âme. — La mort du corps n’est que son passage à la vie végétale. La mort est une fleur. — Nos vieux simples des Gaules. — La femme s’harmonise à leurs puissances vivifiantes, est leur intermédiaire entre elles et l’homme. 370.
VII. Les enfants. La lumière. L’avenir. — Vif attrait qu’ont les orphelins pour la femme restée sans famille. — Orphelinat demi-rural, dirigé moralement par la dame âgée. Elle garde et marie l’orpheline, idéal de simplicité noble qui affranchira l’avenir. — L’âme bénie remonte à Dieu dans la lumière. 361.