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APPENDICE

quisque eorum in parte maxima clavam plumbeam gestabant, quæ capiti alicujus afflicta mox illum præcipitabat ad terram moribundum. » (Religieux de Saint-Denis, ms., fol. 950.)


174 — page 260Puis, c’est le duc d’Alençon, etc.

Cet embellissement est de la façon de Monstrelet, t. III, p. 355. Il le place hors du récit de la bataille, après la longue liste des morts. Lefebvre, témoin oculaire, n’a pu se décider à copier ici Monstrelet.


175 — page 262Le lendemain le vainqueur prit ou tua ce qui pouvait rester en vie…

Lefebvre, t. VIII, p. 16-17. — Monstrelet, t. III, p. 347. Je ne sais d’après quel auteur M. de Barante a dit : « Henri V fit cesser le carnage et relever les blessés. » (Hist. des ducs de Bourgogne, 3e édit., t. IV, p. 250.)


176 — page 262, note 3Le connétable d’Albret…

Le Religieux revient fréquemment (fol. 940, 946, 948) sur ces bruits de trahison, qui probablement circulaient surtout à Paris, sous l’influence secrète du parti bourguignon. — Nulle part ces accusations ne sont exprimées avec plus de force que dans le récit anonyme qu’a publié M. Tailliar : « Charles de Labrech, connétable de Franche, alloit bien souvent boire et mangier avec le Roi en l’ost des Englès… Li connétables se tenoit en ses bonnes villes et faisoit défendre de par le roi de Franche que on ne le combattesit nient. » Cette dernière accusation, si manifestement calomnieuse, ferait soupçonner que cette pièce est un bulletin du duc de Bourgogne. Au reste, l’auteur confond beaucoup de choses ; il croit que c’est Clignet de Brabant qui pilla le camp anglais, etc. Dans la même page, il appelle Henri V tantôt roi de France, tantôt roi d’Angleterre. (Archives du nord de la France et du midi de la Belgique (Valenciennes), 1839.)


177 — page 263Le fils du duc de Bourgogne fit à tous les morts la charité d’une fosse…

Monstrelet, t. III, p. 358. Selon le récit anonyme publié par M. Tailliar, on ne put jamais savoir le vrai nombre des morts ; ceux qui les avaient enfouis, jurèrent de ne point le révéler. (Archives du nord de la France (Valenciennes), 1839.)


178 — page 266Les Français nourrirent les Anglais…

« De suis victualibus refecerunt. » (Walsingham, p. 342.) — Wal-