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HISTOIRE DE FRANCE

nombre de huit cens personnes et au-dessus, comme on dit. » (Archives, Registres du Parlement, Conseil, XIV, f. 139.)


192 — page 281Tout est tué au petit Châtelet…

« Tuèrent bien trois cens prisonniers. » (Monstrelet, t. IV, p. 120.) « Durant laquelle assemblée et commocion, furent tuez et mis à mort environ de quatre-vingt à cent personnes, entre lesquelles y ot trois ou quatre femmes tuées, si comme on disoit… » (Archives, Registres du Parlement, Conseil, XIV, folio 142, verso, 21 août.)


193 — page 283Un traité récent avec les Anglais ne permettait pas au duc de Bourgogne d’appeler les Flamands…

Le traité probablement ne concernait que la Flandre. Tout le monde croyait que dans une entrevue avec Henri V à Calais il s’était allié à lui. Il existe un traité d’alliance et de ligue, où le duc reconnaît les droits d’Henri à la couronne de France, mais cet acte ne présente ni date précise ni signature. Il est probable que Jean-sans-Peur fit entendre au roi d’Angleterre que, s’il l’aidait activement, c’en était fait du parti bourguignon en France, qu’il servirait mieux les Anglais par sa neutralité que par son concours. (Rymer, 3e éd., t. IV, pars I, p. 177-178, octobre 1416.)


194 — page 285Chacun des princes prisonniers n’eut qu’un serviteur français…

Selon le Religieux. Mais Rymer indique un plus grand nombre.


195 — page 287Alain Blanchard…

Sur Alain Blanchard, V. la notice publiée par M. Auguste Le Prévôt, en 1826, l’Histoire de Rouen sous les Anglais, par M. Chéruel (1840), et l’Histoire du privilège de Saint-Romain, par M. Floquet, t. II, p. 548.


196 — page 287Le peuple de Rouen sortait à la fois par toutes les portes…

M. Chéruel, p. 46, d’après la chronique versifiée d’un Anglais qui était au siège. (Archæologia Britannica, t. XXI, XXII.) Ce curieux poème a été traduit par M. Potier, bibliothécaire de Rouen.


197 — page 288Rouen était plein de nobles et croyait être trahi.

« Les Engloys descendirent à la Hogue de Saint-Vaast, dimence