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APPENDICE

Rouen. (Chéruel, Histoire de Rouen sous la domination anglaise, p. 19. Rouen, 1840.)


188 — page 276Le roi d’Angleterre exceptait de la capitulation quelques-uns des assiégés, etc.

« Ut rei læsæ majestatis. » (Religieux, ms., folio 79.) Ce point de vue des légistes anglais qui suivaient le roi est mis dans son vrai jour au siège de Meaux. (Ibid., folio 176.)


189 — page 277, note 2Armagnac persévérait dans son attachement à Benoît XIII

V. la déclaration de la reine contre lui. (Ordonnances, t. X, p. 436.)


190 — page 279Un Lambert commença à pousser le peuple au massacre des prisonniers…

Le Bourgeois devient poète tout à coup, pour parer le massacre de mythologie et d’allégories : « Le dimanche ensuivant, 12 jour de juing, environ onze heure de nuyt, on cria alarme, comme on faisoit souvent alarme à la porte Saint-Germain, les autres crioient à la porte de Bardelles. Lors s’esmeut le peuple vers la place Maubert et environ, puis après ceulx de deçà les pons, comme des halles, et de Grève et de tout Paris, et coururent vers les portes dessus dites ; mais nulle part ne trouvèrent nulle cause de crier alarme. Lors se leva la Déesse de Discorde, qui estoit en la tour de Mauconseil, et esveilla Ire la forcenée, et Convoitise, et Enragerie et Vengeance, et prindrent armes de toutes manières, et boutèrent hors d’avec eulx Raison, Justice, Mémoire de Dieu… Et n’estoit homme nul qui, en celle nuyt ou jour, eust osé parler de Raison ou de Justice, ne demander où elle estoit enfermée. Car Ire les avoit mise en si profonde fosse, qu’on ne les pot oncques trouver toute celle nuyt, ne la journée ensuivant. Si en parla le Prévost de Paris au peuple, et le seigneur de L’Isle-Adam, en leur admonestant pitié, justice et raison ; mais Ire et Forcennerie respondirent par la bouche du peuple : Malgrebieu, Sire, de vostre justice, de vostre pitié et de vostre raison : mauldit soit de Dieu qui aura la pitié de ces faulx traistres Arminaz Angloys, ne que de chiens ; car par eulz est le royaulme de France destruit et gasté, et si l’avoient vendu aux Angloys. » (Journal du Bourgeois de Paris, t. XV, p. 234.)


191 — page 280Seize cents personnes périrent, etc.

Monstrelet, t. IV, p. 97. — Le greffier dit moins : « Jusques au