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larmes… Mais au nom de l’amitié,
ſon emportement a été extrême.
Je l’abjure, s’eſt-il écrié, je
l’abjure. Mon rival eſt mon ennemi…
Ajouterai-je les inſultes qu’il
t’a faites ? Non, non, mon cœur
en ſaigne encore ; tu voudrois te
venger, tes jours feroient en péril.
… Mais Dieu ! que je crains de
noirceur ! — … La barbare ! & des
pleurs innondent ſon viſage ; elle
en baigne le mien ; ſes careſſes
portent dans mes veines tous les
feux de la volupté, tous les poiſons
de la jalouſie ; l’orgueil développe
un amour que je n’avois
pas cru ſentir… Moi, je perdois
tant de charmes !… Indigne ami,
tu périras, ton ſang lavera ton
offenſe… Dorville ne feint d’appaiſer
ma fureur que pour l’attirer
S ij