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LE RIDEAU LEVÉ


il me baisait, me suçait, me maniait les tétons, les fesses, la motte ; il relevait mes jambes en l’air, pour avoir le plaisir d’examiner sous un autre point de vue mon cul, mon con, et le ravage qu’il y avait fait. Son vit que je tenais, ses couilles que Lucette caressait, reprirent bientôt leur fermeté ; il me le remit. Le passage, facilité, ne nous fit plus sentir, dès qu’il fut entré, que des ravissements. Lucette, toujours complaisante, renouvela ses chatouillements, et je retombai dans l’apathie voluptueuse que je venais d’éprouver.

Mon papa, fier de sa victoire et charmé du sacrifice que mon cœur lui avait fait, prit le coussin qui était sous moi, teint de sang qu’il avait fait couler, et le serra avec soin et l’empressement de l’amant le plus tendre, comme un trophée de sa conquête. Il revint bientôt à nous :

— Ma Laure, chère et aimable fille, Lucette a multiplié tes plaisirs : n’est-il pas juste de les lui faire partager ?

Je me jetai à son cou, je l’attirai sur le lit ; il la prit dans ses bras et la mit à côté de moi ; je la troussai d’abord, et je la trouvai toute mouillée.

— Que tu es émue, ma chère bonne ; je veux te rendre une partie du plaisir que j’ai eu.

Je pris la main de mon papa, je lui introduisis un de ses doigts qu’il faisait entrer et