Page:Mirbeau - Théâtre III.djvu/101

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Thérèse

Plus que son bonheur…

D’Auberval, avec effusion.

Jamais… je ne me pardonnerai… Je voudrais m’agenouiller à vos pieds.

Thérèse, un peu tristement.

Mon pauvre ami !… Ne me croyez pas pour cela meilleure que je ne suis… Savez-vous que vous me faites peur ?… Je suis une femme comme les autres… une pauvre femme… (Entre un valet de pied. Thérèse prend la carte qu’il apporte, la lit, la lui laisse.) Faites attendre au petit salon… (Le valet de pied sort.) Il faut vous en aller, mon ami…

D’Auberval, suppliant.

Je pourrais bien… jusqu’à ce que la personne…

Thérèse

Allez-vous-en… Non ?… Ah ! voilà ce que c’est… Maintenant, vous abusez.

D’Auberval, se levant.

Pardon… je m’en vais… Je suis fou… J’embrasse encore quatre fois votre poignet… Et puis je m’en vais !… (Embrassant le poignet.) Une…

Thérèse

Enfant !

D’Auberval, même jeu.

Deux !

Thérèse

Enfant !