Page:Mirbeau - Théâtre III.djvu/102

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D’Auberval, même jeu.

Trois !

Thérèse, à mi-voix.

Allez-vous-en !…

D’Auberval, même jeu.

Quatre !… (Il regarde Thérèse qui ne dit plus rien.) Je m’en vais… (Se dirigeant vers la porte de droite.) Il y a dans Paris une dame que j’adore de toutes mes forces…

Thérèse, émue, se forçant à rire.

Si je la rencontre… je lui dirai…

D’Auberval

Sera-t-elle contente ?

Thérèse

Beaucoup trop…

D’Auberval

Alors, je m’en vais…

Il continue vers la porte de droite.
Thérèse, montrant la porte du billard.

Vous ne savez plus ?

D’Auberval

Ce n’est pas le chemin qui m’embarrasse.

Thérèse

Tenez… J’aime mieux tout vous dire… Je ne sais pas ce que vous imagineriez… C’est Mme Durand d’Avranches… là !

D’Auberval

Poupette ?