Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/37

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Les héritiers de Schiller, de Walter Scott, de Pierre de l’Étoile et d’Anquetil n’entrèrent pour rien dans le partage de cette somme.

Donnant un libre essor à ses instincts de mercantilisme, Alexandre Dumas s’empressa de collaborer à une parodie de sa pièce[1], afin d’en augmenter les produits.

Nous le voyons se livrer alors au douceurs de sa nouvelle fortune. Il quitte son modeste domicile du faubourg Saint-Denis, s’installe, rue de l’Université, dans un logement splendide, et mène vie joyeuse[2].

  1. Cette parodie avait pour titre : le Roi Pétaud.
  2. « Comme étourdi de son passage subit de l’obscurité à la gloire, M. Alexandre Dumas, dit Loménie, se plonge avec ardeur dans un luxe exagéré ; il porte des habits fantastiques, des gilets éblouissants, abuse de la chaîne d’or, donne des dîners de Sardanapale, crève une grande quantité de chevaux, et aime un grand nombre de femmes. »