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Page:Mirecourt - Lamartine.djvu/30

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Flûte mélodieuse, Lamartine charme et parfois endort.

Clairon aux notes de cuivre, Hugo réveille, électrise et sonne le boute-selle, pour enfourcher Pégase au bord de l’Hippocrène.

Lamartine est un fleuve majestueux, qui coule paisiblement entre ses rives bordées d’un éternel ombrage ; Hugo est la cataracte rugissante, le torrent écumeux qui entraîne tout à sa suite au large sein des mers.

L’un est un cygne, l’autre est un aigle.

Hugo a la puissance du génie ; Lamartine a le calme, la grâce et la beauté du talent.

Sur les bords du golfe de Naples, notre jeune poëte apprit l’envahissement de la