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à force d’en donner une part à chacun, il n’en reste plus pour lui.
Notre Saint-Martin politique se trouve dépouillé.
Lors de ses ambassades, M. de Lamartine dépensait déjà beaucoup plus que ses revenus ; le voyage en Orient lui avait coûté près d’un demi-million. Ne retranchant rien à sa magnificence, il voyait sa fortune décroître rapidement, et la vente de ses livres était loin de combler le déficit.
Sous sa noble main, creuset où se fondait l’or, des mains étrangères s’ouvraient sans cesse.
Lamartine donnait, donnait toujours.