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ACTE III, SCÈNE I.

Ariste.
J’y cours tout de ce pas.

Chrysale.
J’y cours tout de ce pas. C’est souffrir trop longtemps,
Et je m’en vais être homme à la barbe des gens.


fin du second acte.

ACTE TROISIÈME.


Scène I.

Philaminte, Armande, Bélise, Trissotin, l’Épine.

Philaminte.
Ah ! mettons-nous ici pour écouter à l’aise
Ces vers, que mot à mot il est besoin qu’on pèse.

Armande.
Je brûle de les voir.

Bélise.
Je brûle de les voir. Et l’on s’en meurt chez nous.

Philaminte, à Trissotin.
Ce sont charmes pour moi que ce qui part de vous.

Armande.
Ce m’est une douceur à nulle autre pareille.

Bélise.
Ce sont repas friands qu’on donne à mon oreille.

Philaminte.
Ne faites point languir de si pressants desirs.

Armande.
Dépêchez.

Bélise.
Dépêchez. Faites tôt, et hâtez nos plaisirs.

Philaminte.
À notre impatience offrez votre épigramme.

Trissotin.
Hélas ! c’est un enfant tout nouveau né madame ;