Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/314

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· \ 'BIO _, LIVRE Ill, CHAPITRE VIII i U . i italiens. On tira de leurs contingents encore en activité de service, et cela, contre toutesles regles anciennement V A pratiquées, vingt mille hommes environ, repartis alors ` dans lesgarnisons de la Gaule cisalpine, de la basse Italie, · dela Sicile et de la Sardaigne; donnant en même temps — leur congé à tous les citoyens encore dans les rangs des légions qui avaient combattu Hannibal. Pour la guerre ` ` de Macédoine, il ne fut fait. appel—qu’aux hommes de . '· · bonne volonté, lesquels, parparenthèse, se trouvèrent A _ plus tard n"etre que des volontaires contraints et forcés ; nm av. 1·-fl `W et qui, pendant l’arrière-saison de 555, slameutèrentpour ‘ cela même dans le camp, sous Apollonio. On forma six _ `· _ ‘ légions des recrues nouvelles : deux restèrent à Rome, · '. deux en Etrurie: deux autres s’embarquèrent à Brindes ‘ pou1· la` Macédoine. Le consul Publius Sulplclus Golozt les ` ' commandait. — Cette fois encore lîévénement faisait voi1· qu’au milieu des immenses et difficiles complica- · tions des rapports politiques , résultat immédiat des victoireside Rome, le peuple souverain, réuni dans ses , ‘ · assemblées, avec ses decisions à courte vue ou dominées - __, · par le hasard, était désormais hors d’état de `sutlire a sa ' ` tacl1e.Il ne mettait plus la main à la machine gouverne- . ` mentale que pour changer, dlune facon dangereuse, la · . f ~i conduite des opérations militaires les plus nécessaires; ‘ ~ V [ ou pour infliger, non moins dangereusenient,d’injustes ` ` `passe-droits aux autres membres de la fédération ` ~ · , , latine. . v l t . _. _ La mg i,.,,,,,,,,,,, _ La situation de Philippe devenait fort critiqn_e. Les ¤¤G·‘褤· États d’Orient, qui auraient dùrse eoaliser avec lui . ` cont1·e Rome, et qui dans dïautres circonstances n’au— ` · . raient peut-être pas manqué de le faire, excités et_ ' . I ` poussés les uns contre~les autres, principalement par sa — _ - l`aute,'ne pouvaient einpêcher une invasion romaine, si - ` ‘ . encore ils ne se laissaient point_al|erjusqn’à ia- pro-

 · rvoquer. Philippe avait négligé le roi_;d’,»\sie, sonhallié I