· l GUERRE CONTRE `ANTIOCHUS EN ASIE 367 i A ' ·en' esclavage, la flotte et l’armée quittèrent parages V . i d’Asie (vers la fin de l’été de 566); mais cette dernière, tsx tn-. .l.·c. en repassant par la Thrace, eut beaucoup à souffrir des` ' attaques des barbares, parla faute et la négligence _ — de son chef. De toute cette mémorable vcampagne, les Romains ne rapportèrent enltalie que de l`l1onneur · et de l’or. Dans ces temps déjà, en y joignant de riches et précieuses couronnes,`les villes donnaient à leurs adresses d’actions de grâce une forme plus pratique et ' plus solide.4 . ' ' La Grèce avait ressenti les secousses de la tempête ^·‘·“¤··$¢}·i·*··¤S · A et dc la guerre d’Asie : elle avait besoin de quelques un ("M ‘ remaniements. Les Étoliens, qui_ne savaient pointlse faire à leur nullité politique, avaient, des le 'printemps . " de 564, aussitôt la fin de la trêve conclue avec Scipion, wc, lancé en mer leurs, corsaires de Céphallénie, inquiétant ` ' et incommodant le commerce entre l’Italie et la Grèce. ~ _ `Pendant la trêvemême, trompés par de faux 1·apports •ï·>¤··l>$\$¤\ vw su1· l’état des affaires en Asie, ils s'étaient follement in- mi"" ["S mh"'"` ' gérés de rétablir Amynandre sur son trône en Atliania- L ‘ nie ; et se jetant sur les cantons étoliens et tliessaliens ` occupés par Philippe, ils avaientlivré une foule de com- 4 bats, et infligé de sérieux dommages au roi,de Macé- . ·doine. Aussi, lorsqu’ils demandèrent définitivement ·la ' A ` paix, Rome ·leur· répondit-elle par l'envoi d'une armée i et du consul Marcus Fctlvius Nobiltor. Au printemps de i 565, ce dernierrejoignit ses légions, et·investit·Amb7·acie · 489- N q dont lagarnison obtint une capitulation honorable au ` ' A "bout de cinquante jours de siége. A la méme heure, Ma- cédoniens, Illyriens, Épirotes, Acarnanienset Achéens, I. · tous tombaient sur =l'Étolie. Résister `n’étai·t point ~ possible : l'Étolie supplie de nouveau pour avoir la paix,_ et les Romains consentent à déposer les armes.- Les conditions faites à ces —ennemis misérables autant '·
- qu`·incorrigibles furent, ceisemble, équitables et mo- _ _ i
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