Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/372

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i ses ,L1V·Ri£_1I1, CHAPITRE IX f . I _ dérées. Les'Étoliens perdirent toutes les villes, tous A les pays déjà tombés dans les _mains de leurs adver-

  • saires; Ambracie, qui, grâce à une cabale ourdie dans

Rome contre Marcus Fulvius, se vit plus tard déclarée libre et indépendante; OEnia, qui fut donnée aux Acar- naniens. Céphallénie dut aussi être évacuée. Les Étoliens perdirent enco1·e le droit de fai1·e la guerre et lapaix,. dépendants ài l’avenir et noyés dans le courant des . ' · alfaires extérieures de la République; enfin ils` payerent une forte rançon. Céphallénie s’insurgea contre le traité, · et ne se soumit que devant les_ armes de Marcus F ulvius, .· descendu dans l’île. Aux habitants de Samé, les avantages V ~ topographiques de leur position donnaient lieu de ` ' ` · craindre que Rome ne voulut faire de leur ville une co- ' · lonie: ils se révoltèrent de nouveau, et il fallut un siége · de- quatre mois pour les réduire. Maît1·es enlin de la — ' ' place, les Romains vendirent toute la population comme . A esclave-. , , ‘ . _ A _ , _ Ici encore Rome voulut _suiv1·e la'loi qu’elle s’imposait I V ,de'ne point s'établir en dehors de l’Italie`et des îles ` . I italiennes. De tout le pays conquis elle ne garda que ‘ · · .Céphallénie_ et Zacynthe, qui complétèrentnà souhait la , possession de Corcyre et des autres stations maritimes

 de la·mer Adriatique. Elle abandonna le 1·este à ses '

, alliés : toutefois les deux puissances les plus considé- · 1·ables, Philippe et _les Achéens, ne se montrèrent en ` ' aucune façon satisfaites du lot qui leur échut. Pour La Maceqams. Philippe, il avait grande raisonfde se plaindre. Il pou- _ ,vait dire que dans la dernière g1·ande guerre, son loyal_' _ ` . _appui. avait principalement contribué à lever tous ' _ *4 les obstacles, alors que les Romains luttaient bien ` · ` A moins contre l’ennemi que contre l’éloignement et les dilîicultés des communications. Le Sénat, reconnaissant A * _· Ãla justesse de ses réclamations, lui donna quittance du ‘ tribut_.qu'il restait devoir, et lui renvoya ses otages ;