Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/20

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il6 LIVBE V, CHAPITRE VII U · · · villes 2 hommes et troupeaux cherchaient leur unique asile.· ' ` ' Relations . En même temps que la vie citadine faisait des progrès i té ' s, . . , . . " .m`"° relativement considerables, le commerce allait croissant, V par eau et par terre. Partout on trouvait des routes et des ponts. La navigation iluviale, commode pour tous sur le Rhône, la Garonne, la Loire et la Seine, était importante _et fructueuse. Le mouvement maritime ilorissait, et doit · — être encore plus remarqué: selon toute apparence, les Gaulois ont, les premiers, régulièrement navigue sur - ' · l’océan Atlantique: de plus, nous les voyons également ~ industrieux dans l’art de la construction des vaisseaux, _ _ et dans celui du pilote. Sur la Méditerranée, les peuples qui en pratiquaient les"eaux en étaient longtemps restés à l’usage de l’aviron, comme de tels parages le compor- - . ' taient: les Hottes de guerre des Pliéniciens, des Grecs etdes Romains, se composaient toujours de galères à rames ou la voile ne jouait que par occasion un rôle toutl ' . I "accessoire: seuls, aux époques progressives de la civi- · lisation antique, les navires de commerce marchaient à la voile 1. Au contraire, tandis que les Gaulois du canal, au temps de César et longtemps encore après, montaient une sorte d’embarcation portative faitc de cuir, qui semble n’avoirété qu’un frêle canot à rames, les Santons, ' les Pictons et surtout les Venètcs de la côte occidcntale ' avaient de gros navires, lourds et ventrus, sans avirons, munis de voiles de cuir, ayant leurs chaines d’ancre en fer, et dont ils usaient tantôt pour leur commerce avec _ ‘ On peut déduire ces conclusions de ladésignation donnée _au navire de commerce, « vaisseau rond », par opposition au « navire long n ou de guerre : de même celui~ci s‘appelle par excellence le, a navire â rames (evrixibvron via;), n qâxand |'autre n’est qu’un c vais- seau de charge (ôlxâôs; : Dyon. al 3. 44 [oneruriàe navesj). D`autre part l'équipage du vaisseau marchand était bien moindre: · à bord du plus grand, il n'y avait pas plus de 200 hommes (Rhei— ‘ nisch. Illusœum, Nouv. série ll, 625): sur les galeres ordinairesà · · trois ponts,` au contraire, les rameurs seuls atteignaient le chiffre de -170. (Ill, p. 5l). cf. Mœvers, die Phœnik. (les Phéniciens), 2, 3,_ _ •· _ t67 et suiv.