Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/35

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. GUERREfDES‘ GAULES ' 31 _ faire connaître leurs relations Éau= dehors avec leurs R¤13=1¤¤¤· voisins; fi faire voirquel rôle ils jouaientà cettememe °mmm°8' heure, dans cette grande lice ouverte aux nations. · . 'Partout, durer et se défendre est plus difficile= que vaincre. Du côté des Pyrénées, la paix régnait depuis ¤e1¢•=¤¤$11>è¤<>¤· longtemps entre les tribus diverses : il s’était écoulé des 4 siècles depuis que les Gaulois avaient refoulé et dépos- sédé en partie les Ibères, oufsilion veut, la population V ~· basque primitive.`Les vallées de la· chaîne, les montagnes t , _ du Béarn·`et‘ de la Gascogne, les steppes de la côte,_au ·_ ' sud? de la Garonne, appartenaientsans conteste aux · Aquitains, agrégation nombreuse_ de petits 'peuples d’origine ibérique, mal`unis entre eux, sans rapports _ a avec le dehors: seules les bouches de la Garonne, avec le È port important de Burdigala (Bordeaux), étaient dans les mains de la peuplade celtique des Bituriges- . · Vivisques.' · ' ` Bien autrement importants furent les contacts entre cana, la nation celte et le peuple- romain d’une part, et les ¤*R°fm·· Germains de l’autre. Nous ne répéterons point ici ce _ _ que nous avons raconte plus haut, comment les Romains · avançant toujours, repoussèrent lentement' les·Gaulois, _ occupèrent la, zone des côtes depuis les Alpes jusqu’aux G Pyrénées, séparant les Geltes de l’Italie,` de l’Espagne et de la mer Méditerranée : déjà, depuis plusieu1·s siècles y (vers 150),1:,1 fondation de la citadelle phocéenne aux aoc av, J.·c. ` embouchures du Rhône avait pour ainsi! dire préparé ce . ` grand résultat. Faisons d’ailleurs remarquer, cette fois encore, que les Gaulois nîont pas seulement cédé à ' l’ascendant des armes romaines, et qu’ils se sont»égale# _ ment courbés devant la civilisation latine, laquelle avait pour auxiliaires les éléments féconds apportés ·sur cette terre nouvellespar les= pionniers de la Grèce. Le com- merce, les relations internationales, ainsi quîil arrive I souvent, firent autant que la conquête, et- ouvraient la I voie,. Homme du nord, le Gaulois aimait lesboissons. de