Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/35

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W Tnxrsus 2a· - ' · posée_ des Celto-Germains amenés par Labiénus, et de p .. gens de toute provenance, comptait 1600 hommes,`non · compris les cavaliers royaux armés à`—la romaine. Quant aux troupes légères, elles se composaient d’uneinnom- · I brable multitude de Numides, montés-sans mors nibride, . armés de simples javelots,.‘d’un corps de sagittaires à _ A cheval, et d’un vaste essaim d’archers a pied. Entin,·Juba · menait avec lui 120 éléphants] Puis venait la flotte de Varus et de Marcus Octavius, qui comptait 55 voiles. , L’argent manquait 2 on y pourvut à peu près par une I contribution volontaire que s’imposa le sénat: moyen ' d’autant plus fructueux que les plus riches capitalistes _ d'Afrique avaient été faits sénateurs.·Les munitions de i · toutes sortes et les vivres étaien—t emmagasinés en quan- ' ' tités énormes dans les forteresses susceptibles d’une bonne ` . . défense, en même temps qu’on_ les 'tenait loin de tous les — ' lieux ouverts. Ifabsence de César, l’état mauvais des ~ t ` esprits dans ses légions, l’Espagne et l’Italie en fermen- : ' ' tation, toutdonnait motif d'espérer; et, comptant sur une victoire prochaine, on oubliait la défaite de Pharsale. Y Nulle part autant qu’en Afrique le temps perdu sous À Alexandrie ne se faisait payer cher. Si César yfût accouru ` au lendemain de la mort de Pompée, il y eût trouvé une i armée affaiblie, désorganisée, eperdue; aujourd_’hui elle _ était debout, ressuscitée par l’énergie ide Caton, aussi . nombreuse que dans les champs de Thessalie, conduite . _ ' ' par des chefs de renom et munie de son général réguliè- rement constitué I., . _ I A Il semblait qu’une mauvaise étoile influat désastreuse- Mouvements _ment sur _les affaires de César en Afrique. Avant de _°¤ ESP¤€¤*>· ` f [Aussi le parti aristocratique et constitutionnel était-il plein I ` . d’espoi1·, et relevait la tète, et à. Rome, et en Italie. « Les nouvelles ' · » d’Afrique sont tout différentes de ce que tu me ]'éC1°lV21lS; on y , . » est très-ferme, très-préparé, En outre l’Espagne, l’ltalie sont mal _ » disposées pour lui : ses légions n’ont ni la même vigueur, ni le >> même bon vouloir : à la ville, ses affaires sont perdues! >> Ainsi ` s’exp1·ime Cicéron dans une lettre de février 707 (ad Alt. ll, 10).] · 49 av. J.-C.